Je suis un con errant
rêvant de toucher une vierge
ce n'est pas la solitude qui consumera mon cierge.
Je me suis habitué a imaginer
qu'une amazone écrase sans aumône mon faciès de divin bébé
que la flamme se déclare gisant d'une fontaine
que la queue de mes vieux démons soit léchée par une goule humaine.
Ces montées romantiques ont rendues inutile la pratique.
Je suis con et rend l'âme puisque derrière ma carotte je me sens mule
le trou est perdu et je ne sais plus qui j'adule.
Mes passions premières sont six pieds sous terre alors
au diable le cœur c'est mon colin qui se meurt
d'une semence âcre qui raye son casque
de troufion emboué.